14 November 2021

Stage de l’Escalade en Suisse 🇨🇭

By admin2733

Stage de
l'Escalade

« A la belle escalade Savoyard Savoyard! » Nous avons le plaisir de participer au Stage de l’Association genevoise de Viet-Vo-Dao en 🇨🇭 ! Maître DO Viet Tuan animera un atelier. Retrouvez-nous le week-end du 11-12 décembre avec nos amis Nghia-Long 🇨🇭

Un peu d’histoire 

En 1602, Genève, république riche et prospère, attire la convoitise des Savoyards. Charles-Emmanuel 1er, projette de faire de Genève sa capitale au Nord des Alpes et de lutter contre le calvinisme avec l’appui du pape Clément VIII, malgré «une paix jurée et rejurée».

Les murailles escaladées

Ainsi, la nuit du 11 au 12 décembre 1602, une des plus sombres de l’année, une troupe de 2000 soldats débarque par surprise. Arrivés à Plainpalais les mercenaires escaladent les murailles qui entourent la ville. C’est pourquoi la commémoration porte le nom de l’«Escalade».

Les Genevois s’arment de courage et remportent la victoire

L’alarme est donnée à 4h30 par un coup d’arquebuse lancé par une sentinelle. La Clémence, cloche de la cathédrale Saint-Pierre, sonne le tocsin, soutenue par toutes les cloches du monument.

Les citoyen-ne-s armé-e-s de courage et de hallebardes sortent défendre la cité aux côtés de la milice bourgeoise et de la garde de soldats. Tous les moyens sont bons pour contrer l’ennemi.

De nombreux récits soulignent le courage de la Mère Royaume, qui ébouillante un Savoyard de sa marmite de soupe. En son hommage, depuis 1881, des marmites en chocolat, décorées de l’écusson genevois, sont vendues et dégustées chaque année à cette période.

Les Savoyards auraient peut-être remporté la victoire s’ils avaient pu faire sauter la porte Neuve selon leur projet. Mais Isaac Mercier les en empêche en faisant tomber la herse; il barre ainsi le passage à la masse des troupes.

Les ennemis repartent bredouilles et laissent derrière eux 54 soldats. Au petit matin, les Genevois comptent 18 morts et vont se recueillir dans les temples, sous la houlette de Théodore de Bèze.

En 1603, le traité de Saint-Julien marquera la fin des hostilités. Les cours européennes appuient ce processus de paix. Genève bénéficie entre autres du soutien du roi de France Henri IV qui venait de signer l’Edit de Nantes, de la cour d’Angleterre, et du duc de Wurtemberg.